1. Un naufrage sur le Brandevin

Je m'avance et lui donne une gifle - d'une manière très féminine.

- Vous n'êtes qu'un abruti et un pédant.

Je n'avais que faire d'une gifle. Ca aurait été un coup de poing j'aurais envoyé un coup de boule mais là ça ne sert strictement à rien

"Et dire que je dois vivre avec moi 24h sur 24. Ce que tu pense de moi c'est pas trop ce qui m'inquiète pour l'instant, et tu l'as bien compris. Maintenant fait ce que tu veux. A moins que tu me donne une autre bonne raison comme un gifle"

Je pointe mon doigt sur ta poitrine sur laquelle j'appuie à chaque reproche.

- Vous arrivez ici après une grasse matinée, vous donnez des ordres à un représentant du roi, vous sous-estimez tout un peuple en vous prenant pour un sauveur. Mais qu'avez-vous fait concrètement pour le moment ? Qu'est-ce qui vous fait penser que vous saurez mieux défendre un peuple qu'un homme d'expérience qui est sans doute deux fois plus agés que vous ? Quel est votre grade ? Vos honneurs ? Qui servez-vous ? Au nom de qui donnez-vous des ordres ? je n'ai pas cru comprendre que le roi vous avait encore admis dans ses rangs. En tant que simple civil, vous devriez respecté vos supérieurs, surtout quand vous êtes sur leurs terres !

Et croyez bien que votre attitude, votre manque de respect envers le Shiriffe ne fait pas de vous une personne plus respectable ! Si vous vous voulez vraiment agir contre l'ennemi, apprenez à être humble ou bien on ne vous prendra que pour un imbécile !

Ou bien, si vous vous pensez si fort, allez directement sur les terres de l'ennemi et faites votre percée vous-même. D'ici, les gens plus sages, que vous considérez sans nul doute comme faibles, vous regarderont tomber puis mettront en place de véritables défenses, et une attaque valable.

Craignant que la situation dégénère, ce qui est le cas, le Shirriffe s'interpose et se place entre Ysériel et Dreanyth avant qu'il ne réagisse. Au contraire, son adjoint Melton recule prudemment.
- Holà holà, on se calme ! Ce n'est pas parce que nous sommes plus petits que nous ne savons pas nous défendre. Nous avons déjà connu la guerre par le passé et prouvé notre courage et notre habileté. Croyez moi, je ne vous ai pas attendu pour mettre en place un dispositif. Et comme vous l'avez dit, nous n'en savons pas encore suffisamment. Mais je vous prie d'avoir confiance en notre Roi. Jusqu'à présent, il a toujours su nous protéger. Je ne doute pas qu'il nous aurait prévenu si un important mouvement de troupe se préparait dans le coin.

Toujours placé entre vous deux, il croise les bras.
- Etes-vous satisfait ? Maintenant, je vous préviens : je ne tolèrerai plus aucune insulte envers notre peuple ou notre Roi. Je sais que vous êtes de notre côté aussi, unissons nos forces au lieu de les diviser. Nous allons remonter le fleuve maintenant. Messire Ysériel a repéré des hommes d'Angmar de l'autre côté de la rive et quatre cavaliers du Roi de ce côté-çi. Soit vous nous accompagner, soit vous passez de l'autre côté. Qu'en dites-vous ?

[note pour le MJ ; j'ai édité mon post, mais ça ne change pas grand chose en fait...]

Ysériel a écrit:

Je pointe mon doigt sur ta poitrine sur laquelle j'appuie à chaque reproche.

- Vous arrivez ici après une grasse matinée, vous donnez des ordres à un représentant du roi, vous sous-estimez tout un peuple en vous prenant pour un sauveur. Mais qu'avez-vous fait concrètement pour le moment ? Qu'est-ce qui vous fait penser que vous saurez mieux défendre un peuple qu'un homme d'expérience qui est sans doute deux fois plus agés que vous ? Quel est votre grade ? Vos honneurs ? Qui servez-vous ? Au nom de qui donnez-vous des ordres ? je n'ai pas cru comprendre que le roi vous avait encore admis dans ses rangs. En tant que simple civil, vous devriez respecté vos supérieurs, surtout quand vous êtes sur leurs terres !

J'empoigne le colle d'Ysériel et le rapproche de mon visage

"Moi je suis sacrifiable pas lui. Pas les civils. Si je meurs personne ne me pleurera parce que je n'ai aucune implication dans ce monde. Si je lui demande de rester à l'écart c'est parce que moi je ne suis pas d'ici et je n'apporte rien"

Je le lache et me tourne vers le Shirrife plus calme

"Je ne renie pas le courage de votre peuple, mais, quand bien même vous seriez près à vous battre, la vie de vos hommes sera toujours plus importante que la mienne pour cette région"

Mon ton revient à la pseudo rigolade pour dédramatiser

"Si les ennemis sont pas loin et bien allons dire bonjours au nouveaux voisins"

Je hausse un sourcil moqueur alors que le Shiriffe s'interpose.

- Vous êtes fou. Il n'y a aucune logique dans ce que vous dîtes. On vous rreproche de donner des ordres à vos supérieurs, à tort et à travers en plus, sans rien connaître de la situation, et vous répondez que votre vie est sacrifiable.

Je me détourne de lui, considérant n'ayant plus rien à faire avec lui et le considérant très clairement comme intellectuellement débile.

- Je crois que nous ferions mieux d'y aller, Shiriffe. On perd clairement notre temps.

Je me tourne vers le nain.

- Et vous, que faites-vous ? Vous n'avez pas encore dit un mot...

Je retir de mes lèvres et tapote contre ma cuisse la pipe que je n'avais pu m'empêcher d'allumer en regardant ce petit groupe se manger le nez mutuellement.

-Moi? Et bien jusque là je fumais tranquillement ma pipe. Mais si j'ai bien tout suivi, vous souhaitez vous rendre sur la rive ou se trouvent les troupes d'Angmar pour....? Car je ne demande pas mieux que de participer mais vous n'avez pas eu l'obligeance de nous donner leur nombre ou leur armement. Je ne sais donc trop quelle attitude il conviendrait que j'adopte.


EJ dis cela sur le ton de la plus simple conversation.

je soupire, me calmant, rassurée qu'un au moins ait un cerveau dans le crâne.

- Nous n'allons pas sur cette rive-là, mais sur celle où j'ai vu les hommes de l'Arthedain. Le but de cette expédition est de récolter le plus d'informations possibles pour organiser la défense ici - du moins en ce qui concerne Ysengrin.

La défense? voila un terme qui me parle.

-Vous n'êtes pas sans savoir que le pistage ou même la recherches d'informations n'est pas mon fort. Je crains de ne pas vous être utile pour cette tâche. Par contre.

Je me tourne alors vers le shiriff.

-Avec votre autorisation, j'aimerais aider a commencer la préparation des défenses alentour. Pour le cas ou...

Je souris.

- Il n' s'agit pas de pistage. Nous allons simplement remonter la rive et demander des informations aux autorités présentes.

Cela me semble encore plus ennuyeux.

-Hé bien raison de plus, je ne pense pas qu'il soit nécessaire que nous y allions à trois. Autant séparer nos force pour être plus efficaces.

Je me tourne vers Ysengrin pour savoir ce qu'il en pense et en attendant sa prise de décision.

Il lève les yeux au ciel et se tire les moustaches.
- Hé bien soit ! Qu'il en soit ainsi ! Je remonte la rive est avec Messire Ysériel et vous deux, vous prenez le pont et remontez la rive ouest. Nous pourrons nous rejoindre en amont, vers la Carrière où un gué est accessible ou sinon par les barques des chasseurs de canards. Entendu ? Je ne veux pas de rafut !

N'ayant rien à ajouter, je suis le Shiriffe.

[c'est quoi la suite ? ]

[Ca arrive ! Ca arrive ! J'allais justement m'y coller ! ]

(J'attendais une petite réaction des deux "zigotos" mais devant le silence éloquent, nous continuons en section privée pour toi et commune pour les deux ! C'est à dire ici pour Dreanyth et Hawg !)



Vous traversez donc le Pont des Arbalètes, pont de pierre probablement construit par les hommes d'Arthédain. Il permet le passage vers le quartier de l'Est de la Comté et au-delà vers Bree et la route de l'Est.
Si vous jettez un oeil en bas, vous remarquerez des débris retenus par les piles du pont. Ci une voile, là une planche.

Arrivés sur la rive ouest, vous remontez les fleuve par le chemin de patrouille, utilisé par les Shirriffes pour surveiller les frontières. Ce qui ne manque pas de vous surprendre, tant vous doutez de la force du peuple hobbit et surtout de moyens...

Souhaitez-vous emprunter ce chemin ou suivre une toute autre voie ? Y allez-vous en chantant ou silencieusement ?

Je propose de prendre le chemin, je 'irais pas me perdre en forêt et j'aimerais éviter de m'attirer les foudres de hobbits locaux pour avoir traversé leurs champs (on a beau dire que la pluspart des hobbit n'aspire qu'a une vie paisible, j'ai oui-dire de certaine histoire de petites-gens qui devenaient particulièrement agressif quand l s'agissait de préserver leurs cultures des intrus...). En chemin, je parle à voix basse pas vraiment en chuchotant mais ion sent que je modère mon volume.

-J'avais entendu dire que des petits groupes de ces créatures d'Angmar pouvaient parfois traverser la frontière pour mener des travaux de sape. Mais de la a pouvoir couler un bateau, c'est plus inquiétant. Ils ont peu être découvert une voie praticable vers nos terres. Il faudra que j'en réfère au grand conseil pour qu'il tienne le roi Durin au courant.

(Dreanyth ?)

(dsl arrivée sur Paris et emploie du temps surbooké)

Je regarde le pont en observant la bonne qualité de l'ouvrage avant de répondre à Hawg

"Soit ils ont trouvé un chemin pour traverser les lignes d'Arthédain et naine, soit ils ont réussi à arroser les bonnes personnes. Dans les deux cas, c'est pas encore notre problème. Trouvons ces enculé d'Angmar et bourrinons les"

(Y a pas de mal, je ne savais pas que tu te déplaçais sur Paris ! )

Vous continuez votre chemin en discutant, profitant du chemin de patrouille qui longe le fleuve Brandevin. En direction du Nord, vous ne savez pas jusqu'où il vous mènera.
De temps en temps, vous vous arrêtez pour scruter les environs mais mis à part quelques canards bruyants, rien à signaler.

Vous poursuivez ainsi pendant 90 minutes (sans mi-temps !) sans voir l'ombre de quiconque. A moins que...
De l'autre côté de la rive, il vous semble apercevoir, caché dans l'ombre des arbres, une grande silhouette. Vous avez beau fouiller du regard, plus aucun mouvement n'est visible si ce n'est celui des derniers lambeaux de brume rejoignant les quelques nuages dans le ciel.

Alors, que faites-vous ?

1. Vous vous arrêtez pour piquer un roupillon ?
2. Vous pissez un coup dans le fleuve ?
3. Vous plantez la tente au milieu du chemin et allumez le feu pour les merguez ?
4. Autre, précisez.

Ce message s'auto-détruira quand vous passerez aux choses sérieuses...

Je m'arrête un instant, surprit par ce mouvement. Mais le repérage n'ayant jamais été mon point fort j'abandonne rapidement en poussant un léger grognement.

-Humm...Je n'aime pas ca. Il pourrait s'agir d'une sentinelle. Nous ne savons même pas vers ou nous nous dirigeons. Ecartons nous un peu du chemin, je n'ai pas envie de tomber dans une embuscade ou d'essuyer une pluie de flèches.