2. Granterrier

L'homme chauve appelle l'aubergiste qui accourt aussitôt. Bientôt, ils entament une discussion à voix basse, tandis que le jeune jette un oeil à droite et à gauche.

Esendil, après s'être assis à la table, observe la scène en silence. Constatant, qu'ils risquaient de passer la nuit sur place, il va ensuite voir l'aubergiste pour réserver des chambres.

Il se place à une distance raisonnable des deux hommes, semblant attendre tranquillement son tour de parler à l'aubergiste. Néanmoins, ses oreilles sont aux aguets.

(Si je résume : Ysériel et Hawg restent assis à table, respectivement boudant et buvant silencieusement. Dreanyth s'est éclipsé pour prendre l'air. Esendil s'est levé et rapproché de Tribulat, attendant qu'il termine sa discussion avec les hommes de Dun pour l'aborder.)

La discussion terminée, Esendil réserve 4 chambres pour la nuit ainsi qu'un bon repas. Du moins, c'est ce que vous supposez car difficile d'entendre quoi que ce soit, les hobbits faisant un joyeux tintamarre, chantant de douces et naïves balades.

(tu as bien résumé. Pour ma part je n'ai rien à dire ou faire, j'attends que le temps se passe ^^)

Dreanyth est parti depuis déjà une bonne demi-heure mais n'est toujours pas rentré. Au contraire l'auberge s'est sensiblement remplie, accueillant quelques marchants de passage et surtout des hobbits du cru.

La 6ème cloche est passée ; des odeurs de cuisine commencent vaguement à se faire sentir dans l'auberge et Maître Bolet allume bougies et chandelles.

Enfin, Dreanyth fait son apparition alors que l'obscurité commence à tomber.

Posant ma choppe et ma pipe, j'accueille Dreanyth en projetant ma voix à travers l'auberge.


-Hoy, te voila de retour! Tu as été bien long. Vient donc me raconter ca.

Je m'assoie à la tablée avant de poser une plume noire sur la table et de parler assez bas pour qu'on ne nous écoute pas

"Je savais bien que ces gus était louches, je les ai suivis jusque dans le verger où je les ai vu envoyé un message à l'aide d'un corbeau que chez moi on nomme Créban, un oiseau de malheur. J'ai essayé d'aligner l'oiseau à coup de javelot mais je l'ai loupé de ça ... les deux mecs ont disparu dans la foret après m'avoir vu. Je conseille donc à ce qu'on soit le plus prudent possible à l'avenir en ce qui concerne Droctulf"

Mon expression se rembruni alors que je prend une nouvelle gorgée de bière. Ce voyage avait été décidément trop calme jusque là.

-Voila qui est bien inquiétant...Ils vont surement tenter de nous empêcher de rallier notre contact...A moins qu'ils ne s'attaquent à Drocdulf directement. Cela dit, j'en doute. Il est plus simple d'arrêter 4 personnes que d'en attaquer 8...Surtout 8 nains.

Je dis d'un air placide :

- Un homme averti en vaut deux, nous sommes donc huit. Nous leur tiendrons tête.

Esendil, après avoir passé commande, retourne s'asseoir avec ses compagnons.

-"Je ne suis pas sûr...Mais il m'a semblé entendre évoquer le nom de "Droctulf" dans la discussion entre les deux hommes et l'aubergiste...Peut être devrions nous nous méfier ou peut être sont-ce les hommes qui accompagne le nain... Nous devrions rester aux aguets. Surtout avec ce que vous avez découvert."

Termine-t-il en regardant Dreanyth.

(J'enchaîne mais vous pouvez, si vous le souhaitez, intervenir aux propos d'Ensendil et de Dreanyth)

L'auberge se vide légèrement à mesure que l'heure du dîner se rapproche. Toutefois, il reste encore quelques hobbits ou voyageurs mais l'ambiance se fait plus calme.
Maître Bolet vous sert votre repas, encore une fois copieux et savoureux que vous dégustez tranquillement, laissant vos muscles se relâcher après plusieurs jours de marche intensive.

Après le repas, Hawg sort sa pipe et se voit offrir de l'herbe par un hobbit amateur de la table d'à côté. La digestion aidant, vous appréciez ce calme et la douce chaleur procurée par la cheminée.

Oui mais voilà ! La porte s'ouvre bruyamment, laissant apparaître une hobbite d'un âge mur et de corpulence forte. Les poings sur les hanches et les sourcils froncés, elle scrute la salle à la recherche de quelqu'un. Ne trouvant visiblement pas le malheureux, elle marche d'un pas décidé vers le comptoir où s'active Tribulat Bolet.
Très en colère, sa voix tonne dans l'auberge.

- Tribulat ! Mon dîner est froid ! Amène-moi mon mari et mes fils !

Ce dernier paraît surpris et répond prudemment.
- Mais Passiflore, Téotolon et tes fils ne sont pas là. Je ne...
- Tssst tssst ! Pas de ça avec moi ! Je sais qu'ils sont dans ton salon privé ! J'exige que tu m'y amènes !
- Je t'assure Passiflore, ils ne sont pas là ! Viens voir.

Il conduit la hobbite vers une porte ronde près de la cheminée et l'ouvre avant de laisser passer Passiflore. Celle-ci s'engouffre dans la pièce et en ressort quelques secondes plus tard, toujours aussi rouge de colère.
- Tu vois. Je te dis qu'ils ne sont pas passés aujourd'hui.

Passiflore éclate alors en sanglot aussi brusquement qu'elle est entrée dans l'auberge.
- Bouhouhou ! Il leur est arrivé quelque chose ! Bouhou ! Mes chéris !

Tribulat pose une main réconfortante sur l'épaule de la hobbite et la fait assoir sur un banc.
- Allons, allons ! Ils vont revenir. Ce n'est pas la première fois qu'ils arrivent en retard de la carrière.

Surprise par l'arrivée impromptue de la hobbite et de son passage subit de la colère aux larmes, je ne dis mot. J'ai envie de l'aider mais d'un autre côté pouvons-nous aider tous les miséreux de la terre alors qu'on a déjà une mission importante ?

(Arf ! Ca n'inspire pas grand monde cette arrivée théâtrale ! )

Maître Bolet console comme il peut Passiflore et il est bientôt aidé par quelques clients hobbits du coin. Leurs paroles se veulent réconfortantes mais en regardant de plus près, on se rend compte qu'ils cachent eux aussi une certaine inquiétude.

Même l'homme chauve se lève et vient s'assoir à côté de l'inconsolable hobbit. Il lui chuchotte quelques mots mais à son intonation, vous comprenez qu'il lui pose plutôt des questions.
Malgré l'ambiance de l'auberge qui est retombée, vous avez bien du mal à entendre ce qu'ils disent, tant le chauve parle bas, tant Passiflore marmonne entre deux sanglots.

[Mon post a été perdu ce week end lorsque j'ai bougé mon pc, fait vacillé mon alim et provoqué l'arrêt inopiné de mon pc rien à voir avec ton post hehe]

Je regarde la femme arriver, inquiète et je ne peux m'empêcher de penser que les glands que j'avais perdu dans la foret y était peu être mêlés de près ou de loin. Je jette un regard à Ysériel disant que, même si nous étions là pour nous reposer après des nuits très courtes, nous ne pouvons laisser des gens dans le besoin. Même si cela empiète sur notre santé. Du moins JE pense ainsi.

"Je vais voir si je peux aider cette femme. Si je suis pas revenu avant demain, partez sans moi, je vous rattraperai"

Je me lève donc, et vais rejoindre la hobbite et son chevalier servant

"Vous avez besoin de bras en plus ?"

Passiflore, qui s'est un peu calmée grâce aux hobbits, lève sa face rouge larmoyante vers toi. Mais c'est l'homme chauve qui prend la parole.

- Merci l'ami. Mais mes amis et moi, nous poursuivrons demain vers l'ouest et d'après les dires de cette Dame, la carrière familiale se trouve sur notre route. Aussi, cela ne nous dérange pas de nous occuper de retrouver son mari et ses enfants.

- Oh merci ! Merci encore noble Sindold ! ajoute Passiflore avec les yeux mouillés.

Dreanyth a écrit:

Je jette un regard à Ysériel disant que, même si nous étions là pour nous reposer après des nuits très courtes, nous ne pouvons laisser des gens dans le besoin. Même si cela empiète sur notre santé. Du moins JE pense ainsi.

J'avoue ne pas comprendre le sens de son regard. Ne sommes-nous pas trois à n'avoir rien dit ?

Sans doute est-il plus rancunier qu'il ne veut le faire croire. Je hausse les épaules et, voyant que d'autre héros se sont portés volontaires pour aider la femme, je ne m'occupe plus de cette histoire.

[La foret où j'ai perdu les deux comiques est vers l'Ouest ?]

Les autres hobbits se veulent rassurant.

- Ne te fais pas de mauvais sang Passiflore, Téotolon est un hobbit plein de sagesse. Sûrement pris par la tombée de la nuit, il a préféré rester sur place, voilà tout. Flambard et Paladin sont débrouillards, une nuit à la belle étoile ne leur fera pas peur.

Écoutant d une oreille distraite la conversation, je n'y prête pas plus d'attention que cela puisque les secours ont déjà été définis.

[En fait c'est surtout pour éviter que ton perso ne sorte un "On a pas le temps pour continuer mais pour chercher des hobbits, oui"]

"Tout à l'heure j'ai perdu deux mec un peu louche au niveau de cette forêt qui borde la route de l'Ouest, si ca se trouve ils sont tombé sur les Hobbits. Nous devrions peut être nous hater"