4. L'attaque des ruines (Hauts Reculés)

Paladin qui vous a suivi sans un mot, aussi discret que puisse être un jeune hobbit apeuré, hausse les épaules.

- Ch'sais pas M'sire, j'suis jamais entré ici. Nous, on faisait que prendre les pierres tombées dehors.

(J'ai besoin de savoir si vous suivez tous Ysériel qui part à toute vitesse.)

Sans hésiter, je suis Ysériel de mon mieux en bueglant quelques cris de bataille pour me donner du courage.

-A LA GUERRE! A LA GUERRE! LES NAINS VONT A LA GUERRE!!!

Esendil, l'arc à la main, une flèche déjà encochée suit Ysériel de prêt.

L'épée à la main, j'essaie de me rapprocher du bruit de pierre qu'on déplace

C'est sur un couloir que débouche la pièce. A droite, un escalier s'enfonce plus profond sous la terre alors qu'à gauche, le couloir dont le plafond est par endroits effondré s'incurve encore plus sur la gauche. C'est d'ailleurs dans cette direction que proviennent tous les bruits.

Aux cris de guerre de Hawg, les piaillements des gobelins cessent immédiatement.

Je ne peux m'empêcher de rire alors que j'avance toujours.

[tant que j'ai pas rencontré ceux qu'on cherche j'avancerai hein, de toutes manières ^^']

Je continue mon chemin vers le bruit

(Bon finalement, vous prenez tous à gauche ! )

Le couloir qui vous empruntez est assez étroit, laissant passer de front que deux personnes. Incurvé, vous n'en voyez pas le bout mais entendez plus distinctement les bruits sourds.
Après une vingtaine de pas, vous découvrez sur votre droite une passerelle qui enjambe la Leuriote. Il s'agit d'une simple arche de pierre, en dos d'âne, très étroite, qui franchit d'un seul bond la gorge, à plus de cinq mètres de haut. Dépourvue de parapet, large d'un pied, elle peut aisément être défendue par un seul combattant mais gare à la chute en cas de déséquilibre !

En face (si vous ne prenez pas la passerelle), le couloir est à ciel ouvert et même certains murs sont effrondrés. Cinq gobelins armés s'y présentent et vous scrutent du regard.

Zzzzz fait la flèche que je décoche.

Je fonce au contact dans un cri de guerre retentissant dans les couloir. Ne pouvant combattre dans un milieu aussi exigu je cherche surtout a passer leur défense avec une violente attaque d'estoc pour après les exploser à main nues

Poussant mon cri de guerre également, je suis Dreanyth au contact.

Esendil, arme son arc et tente un tir légèrement en cloche par dessus Dreanyth et Hawg pour éviter de risquer de les toucher, tandis qu'ils se ruent sur l'étroite arche de pierre.

Les deux flèches sifflent au dessus des têtes de Dreanyth et Hawg avant de faire mouche. Un gobelin s'effondre en gargouillant alors que le deuxième hurle en regardant dans son dos le projectile qui l'a transpercé.
Le nain et le jeune homme foncent dans le tas et propulsent le bléssé et une autre peau vertes en arrière. Les deux derniers prennent leurs jambes à leurn cou et filent dans le couloir.

Il ne faut pas longtemps pour achever les 3 gobelins. Le sang s'écoule lentement, souillant l'antique bâtiment elfe.

Paladin lève le poing en signe de victoire mais le bruit sourd revient et se fait plus proche, lui enlevant toute envie de crier victoire trop tôt.

La lame traversant le corps de la créature, j'entends le bruit toujours plus présent.

"Nous devons nous hater. Pas le temps pour crier victoire"

Je continue d'avancer en direction de la source sonore

-Dreanyth a raison, il ne faut pas trainer.

Sur quoi je me met à le suivre en courant.

Fidèle à moi-même, j'avance.

Le couloir continue à s'incurver sur votre gauche. Le mur de droite, éboulé vous laisse entrevoir la Leurotte qui s'écoule en contrebas. Elle court dans une petite gorge de cinq mètres de profondeur, enjambée par l'arche gracieuse de la passerelle à ciel ouvert. Son eau, limpide et froide, tend à devenir écumeuse et rapide dans le goulot d'étranglement qui la mène aux forges.
Deux ploufs vous évitent de tomber en contemplation devant ce spectacle bucolique. Les deux gobelins se sont jetés à l'eau et repartent de là où ils sont venus.

Quelques mètres plus loin, un escalier descend, s'incurvant cette fois vers la droite, longeant le cours d'eau. Mais vous ne pouvez aller plus loin : complètement effondré, le couloir est bouché.
Vous comprenez maintenant d'où vient ce bruit sourd : ce sont les troupes d'Angmar qui déblaient les grosses pierres, les faisant probablement rouler plus bas.

Je me hate d'aller ralentir le travail des troupes de Angmar en retenant les pierres qu'ils essaient de déplacer où en colmatant le passage avec d'autre débris

"Que l'un d'entre vous aille chercher Droctulf, les autres aidez moi à les ralentir !"

Il y a peu de chance que nous pourrions les retenir bien longtemps mais, dans un siège, la moindre minute peut être importante. Pas question de faciliter le travail de ces enfoiré de gobelin, d'orques et de traitre