4. L'attaque des ruines (Hauts Reculés)

Voici le plan ! (Non, ce ne sont pas mes talents de dessinateur que vous voyez là ! )

Je pars en arrière pour prendre le chemin qui descend à gauche là où on avait pris le chemin qui montait à droite (ou un truc comme ça). Les nains ne peuvent être que par là, par élimination.

[Pff, et après on dit que ce sont les filles qui n'ont aucun sens de l'orientation ]

Je continue mon travaille de barricadage d'éboulis

-Attend, Dreanyth...

Je pose une main sur l'épaule de l'humain en m'approchant du tas d'éboulis d'un air concentré. je placce mes mains sur la roches et les fais courir lentement la parois, yeux fermés en respirant très calmement. Au bout de quelque minutes, je soulève à nouveau mes paupières et examines les éboulis en long, en large et en travers d'un air concentré. Comme si je cherchais quelque chose.

Alors que mes mains courent sur la parois, je grommelle quelques peu puis me calme. Finalement je me retourne vers Dreanyth en soupirant.

-Du Marbre Elfique, effondré sur 4 ou 5 mètres...Mais ils avancent très vite. Nous avons une quinzaine de minutes devant nous avant qu'ils n'arrivent. Je pense que vu la vitesse à laquelle ils progressent, il faudrait saper le tunnel pour les retenir.

Je regarde autour de moi, les murs du tunnel, tout en répondant d'un air distrait...Peut être un peu triste.

-Les nains furent pris dans ce genre de situations assez souvent au cours de l'histoire. Notamment face aux gobelins. Cependant, lorsque nous sommes obligés d'abandonner un tunnel de mines sous leur nombre (je serre le poing à l évocation de cette possibilité) nous ne le leur laissons pas pour autant. Nous "sapons" alors le tunnel, cela signifie que nous l'effondrons sur eux afin de leur couper l'accès potentiel à notre forteresse qu'il pouvait représenter. Cela se fait généralement en retirant les tréteaux et en attaquants les murs porteurs mais c'est un travail d'ingénieur qui nécessite du temps pour être opéré correctement, il faut créer un éboulement à la fois contrôlé et suffisamment massif pour dissuader les peaux vertes de tenter de le dégager... De plus je ne connais pas les méthodes de construction elfiques. Ah, si Merthil était là...

Alors que le ton de ma voix s est mué en une sorte de nostalgie, je regarde maintenant la structure attentivement, cherchant justement les tréteaux et les murs porteurs.

Nul tréteau ici. Ce n'est pas un tunnel mais un couloir assombri par le travail du temps.

Les murs ne sont plus aussi solides que jadis, l'eau et la végétation ont affaibli la structure. Vous pouvez bien tenter de faire s'écrouler une autre partie du couloir mais c'est, comme le sait Hawg, un travail dangereux.
Certes, vous retarderiez l'ennemi mais pour combien de temps ?

(Pouvons-nous supposer qu'Esendil, accompagné de Paladin, a suivi Ysériel à la recherche des nains et des hobbits ?)

Je regarde le nain

"C'est toi le plus qualifié, c'est toi qui prend la décision. Quand il s'agira de saboter un travail de Forge, ca sera mon tour"

-J'ai été élevé dans une mine mais je ne suis pas mineur...Et encore moins sapeur. Je pense que le jeu n'en vaut pas la chandelle... On a autant de chance de finir prématurément enterrés que ne pas réussir à déclencher d'éboulement du tout.

Je garde les yeux fixés sur les éboulis, comme si j'étais fasciné par les grattement trop familiés que l'on peut maintenant entendre de l'autre coté.

-Partons. Il n'y a rien de plus que nous puissions faire ici.

Esendil, suit Ysériel tout en observant au passage l'architecture des lieux.

Je hausse les épaules dubitativement.

-Je ne sais pas. L'éboulis est assez épais tout de même. Cela dit, tu peux toujours essayer.

Après avoir fait signe de vous boucher les oreilles, je prends alors une grande inspiration avant de hurler à gorge déployer

"HEY LES SANGS NOIRS ! ON SAIT QUE VOUS VENEZ PAR LA ! JE VOUS CONSEILLE DE FAIRE GAFFE OU VOUS MARCHER HAHAHAHA"

Je me mets alors en route pour retrouver le groupe de nain après avoir affiché un sourire devant Hawg et en lui glissant

"Un ennemi avisé en vaut deux mais avance deux fois moins vite, paradoxale, non ?"

(Je suis désolé, j'attends Esendil qui nous bloque quelque peu...)

Après les paroles de Dreanyth, le silence retombe lourdement dans les ruines. Mais il est vite brisé par des ricanements ou des injures orques, lancés en contrebas, derrière l'éboulis.

Vous remontez, non sans un sourire narquois, l'escalier avant de repasser devant la passerelle sur votre gauche. D'ailleurs, Hawg aperçoit brièvement deux silhouettes dans l'obscurité de la pièce qui se tient au delà de cette passerelle.

J'accelère le pas pour les rejoindre.

*Pourvu qu"on ne manque pas de temps*

(Pour repartir sur un bon pied, j'accélère un peu.)

Vous vous retrouvez tous les quatre dans cette grande pièce.
Un balcon de pierre sculptée, dominé par une colonnade délicate, donne sur les gorges souterraines. Une vaste cheminée sculptée de motifs floraux orne le mur qui sépare cette salle du scriptorium. Cà et là, de vieux tabourets de bois et d'ivoire tombent doucement en poussière. Des fresques dégradées montrent, sur les murs, des figures elfiques couronnées de feuillages, buvant du vin dans des coupes orfévrées et écoutant un barde penché sur sa harpe.

Outre le passage vers la passerelle, deux portes à droite vous laissent un choix à prendre car ici, comme ailleurs, pas de nain ou de hobbit.
Ysériel vient d'ouvrir la porte de droite et s'y engouffre.