4. L'attaque des ruines (Hauts Reculés)

Esendil fait un signe de la main à Hawg lorsqu'il arrive.

-"Maître nain. Pensez vous qu'il soit envisageable de faire s'écrouler les couloirs des escalier menant à cette salle et au bassin ? Celà les ralentirait, leur travail de déblaiement devant reprendre du début, et avec un peu de chance leur bêtise les poussera à emprunter l'étroite passerelle au dessus du cours d'eau où nous pourrons les prendre en embuscade et annuler leur nombre..."

Esendil réfléchit un instant puis objecte.

-"Certes, mais lorsque les orques passeront les présents éboulis je ne doute pas qu'ils bloqueront les sorties eux-mêmes avant de nous acculer... Autant augmenter nos chances de pouvoir les contenir non ?"

Dans la salle d'à côté, la voix d'Ysériel résonne lorsqu'il demande s'il y a quelqu'un. Vous le voyez ressortir et s'approcher de l'autre porte qu'il ouvre prudemment. Celle-ci grince et racle le sol.
Le rôdeur passe la tête avant d'entrer entièrement.

Je ressors de la pièce à demi :

"Maître nain, je vous prie, j'aurais besoin de vous."

Arme, en main, je m'empresse de rejoindre le rodeur.

-J'arrive. Qu'y a t-il?

Tu découvres, à ton tour, une salle austère, dépourvue de fresques. En revanche, plusieurs vieilles lampes à huile en terre cuite, de forme à la fois simple et élégante, sont encore suspendues au plafond par des chaînettes rouillées. Quatre grands lutrins de pierre occupent le centre de la pièce, et de vieux casiers de bois prennent la poussière le long des murs. Certains contiennent encore des pots à pigments ou de vieux parchemins cassants et vierges, couverts de toiles d'araignées.

En face, un passage s'engouffre dans l'obscurité alors que sur ta gauche, une porte runique sur laquelle sont gravés quelques mots en runes montre encore une certaine vigueur face au temps. Au-dessus de celle-ci, une inscription en sindarin évoque sûrement l'énigme.

Je laisse le nain pénétrer dans la pièce puis explique :

_ J'arrive à lire l'énigme, mais pas la rune qui est au-dessus de la serrure. Je pensais que vous sauriez le faire. J'ai tout lieu de croire que des personnes sont passées par ici il y a peu. Mais avant d'avancer dans la brèche, essayons d'ouvrir la porte... Qu'en pensez-vous ?

Je hoche la tête et m'approche de la rune en plissant les yeux.

-A leur place, je me serais également mis à l'abris derrière une telle porte plutôt que de partir en exploration à travers cette brèche. Que dit l'énigme?

Avant qu'Ysériel puisse répondre, je reprends.

-La rune dit "Je renonce à l'orgeuil"

[Voir plus haut pour la signification de la rune]

-"J'abandonne l'orgeuil"...Donc je suis le sage...Chez nous, la sagesse est essentiellement considérée comme étant due à l'âge. Le sage est donc celui qui a une longue barbre et on le nome "Sigin-tarâg".

Se disant, je sors ma pipe de ma poche et l'allume machinalement, comme si une armée d'orc n'était pas en train de frapper à notre porte.

Tu allumes ta pipe et alors que tu commences à tirer dessus, contre toute attente, la porte s'ouvre lentement, dans un cri douloureux des gonds.

(Ce n'était pas ça mais j'ai bien aimé l'explication alors je valide ! )

A l'intérieur, la salle est aussi austère que le scriptorium (d'où vous venez). Des casiers de bois y sont cependant couverts de rouleaux et de codex elfiques. Une cheminée pleine de mousse complète le mobilier de la bibliothèque qui devait être bien plus plaisante à une lointaine époque.

[Cool! Merci chef! Par pure curiosité : quelle était la réponse initialement demandée?]

J'entre dans la pièce dont je fais un tour rapide avant d'en ressortir si il n'y a rien d'intéressant (comme un groupe de nains par exemple).

-Il semble que nos amis n'aient pas eu la même logique que nous.

[Bonne question ! J'avais quelques idées mais je ne pense pas qu'aucune ait pu être la bonne ^^']

Par curiosité, je regarde quand même quelques rouleaux, en espérant qu'ils ne s'effriteront pas entre mes doigts...

(C'était très simple : dire "Je renonce à l'orgueil" en khuzdul.)

Aucune trace des hobbits et des nains par ici. Après, je ne sais pas si des codex elfiques font partie des choses qui intéressent Maître Hawg... Même s'il est vrai que certains s'effritent quand vous les touchez.
D'autres ouvrages, enfermés dans de belles reliures en cuir sortent un peu du lot.

Ysériel a écrit:

[Bonne question ! J'avais quelques idées mais je ne pense pas qu'aucune ait pu être la bonne ^^']

Par curiosité, je regarde quand même quelques rouleaux, en espérant qu'ils ne s'effriteront pas entre mes doigts...

Hé bien si, la plupart tombent en poussière. Certains résistent encore mais sont en mauvais état. Les seuls "exploitables" semblent être ceux couverts de cuir. D'ailleurs, tu tombes sur un traitant de magie runique dont le titre est : rune lunaire mineure.

[Erf, j'y ais pensé mais je n'ai pas réussi à trouver une traduction de "orgeuil" dans mon lexique xD]

Peu intéressé par la lecture au vue de l'urgence de la situation, je reprend ma route.

-Allons-y. Les orcs ne prendront pas la peine de faire de la lecture si il arrivent.

Toujours aussi curieux, j'essaie de les ouvrir pour en voir les sujets.

Le premier que tu avais en main traite de la manière de graver ou d'écrire sur un feuillet de telle manière que l'écriture n'apparaisse qu'à la lueur de la lune.
En farfouillant non loin, tu en trouves un autre relatif au moyen de donner des rêves clairs et agréables à une personne endormie. Les effets en seraient très bénéfiques.

Tu te rends compte qu'en cherchant bien, vous pourriez trouver des ouvrages fort intéressants.

Si seulement on avait le temps... Combien y a-t-il de cette sorte de livres ? Serait-il possible de les emmener tous ?

Les emmener tous paraît difficile, surtout que vous devez au préalable trier ce qui est intéressant de ce qui ne l'est pas. Raisonnablement , 4 ou 5 est envisageable mais te prendra bien 10 minutes.

J'hésite puis finalement me tourne vers Hawg :

- Avancez sans moi, je vous rejoins.

Je reste un instant interdit devant l'hésitation d'Ysériel.

-Tu ne comptes pas...

Finalement résigné, je ne termine pas ma phrase et cours vers la brèche lançant un

-Fait vite!

en courant.

Je fais donc vite, me demandant pourquoi les autres ne sont pas pressés d'entrer dans la pièce.

(On va supposer que Dreanyth et Esendil suivi de près par Paladin le hobbit suivent Hawg.
Autre chose, il n'y a pas de "brèche", c'est une ouverture mais sans porte, c'est tout. )

Pendant qu'Ysériel fouille et farfouille dans les rouleaux de papier ou des livres reliés, le reste de la troupe pénètrent dans le couloir qui monte vraisemblablement à la tour. Mais ils ne vont pas bien loin. Là encore, des éboulis bloquent le passage.
D'un oeil expert, Hawg devine que l'effondrement est récent et probablement causé volontairement.

Si vous voulez passer, il va falloir, tout comme les orques un peu plus bas, vous retrousser les manches...